Qui parle encore français sans faire de fautes ?
Je commence à me poser sérieusement la question. Passons sur les fautes entrées malheureusement dans le langage courant -mais qui reste familier-, comme le machin "à" untel qui remplace trop souvent le "de". Aujourd'hui, les fautes de français sont omniprésentes : dans les documents de travail, dans les publicités, à la radio, et même dans les livres. On entend "des fois" à tire-larigot, on va "sur" Paris, comme un parachutiste prévoyant son vol, on discute "que" lorsqu'on devrait discuter "de", bref, cela devient tout simplement insupportable à entendre pour les amateurs de la langue française.
Combien sommes-nous à faire encore un peu attention à ce qu'on dit ? Combien sommes-nous à accorder le participe passé au nom correctement ? Je reconnais volontiers que ceci requiert de l'attention. A perdre l'habitude d'utiliser un stylo pour écrire, on s'éloigne de notre langue. Le français tombe en ruine, on fait des liaisons là où il n'en faut pas, on dit "sur" car tout le monde se met à dire "sur", mais pourquoi, au fait ? Parfois, j'en viens à me dire que je deviens ringarde à essayer d'employer correctement la langue française. J'aime la grammaire et je me plais à me dire que c'est un atout de prêter attention à son vocabulaire et sa manière de parler. Oui, j'apprécie l'argot, un peu de verlan m'amuse, mais tant que je sais encore distinguer le correct de l'incorrect, tant que je sais encore rédiger une lettre dans un bon français, alors le principal est sauf. Sachant utiliser ma langue comme il faut, je me fiche des modes qui veulent qu'on dise tel ou tel mot au lieu d'un autre. Je suis une résistante et "parfois" je vais "à" Paris !
français orthographe langue vocabulaire faute langage patriote
Commentaires (2)
- 1. | 09/09/2018
- 2. | 10/03/2017
Je vous apporte tout mon soutien pour votre volonté à votre niveau de défendre la langue française, moi-même j'ai à coeur d'écrire en faisant le moins possible de fautes (y compris dans les sms et mails), même si j'avoue céder parfois à certains tics de language (ah les fameux "pas de soucis").
Bon courage et tenez bon : je suis persuadé que le rigueur dans l'écriture va de pair avec une rigueur dans la pensée.
Cordialement,
Julien