Le mal-aimé "dont"
S'il y en a bien un qui passe à la trappe régulièrement faute de savoir comment et où l'employer correctement, c'est bien ce "dont".
Ce petit mot qui en agace plus d'un, qu'on s'evertue à laisser tomber au profit du trop populaire "que", devrait pourtant garder sa place de pronom relatif invariable pour épargner nos sensibles oreilles.
En effet, on ne dit pas "ce qu'on a discuté hier" mais "ce dont on a discuté hier". Pourquoi ? Parce que "dont" s'emploie dans la subordonnée relative pour les verbes construisant leur complément avec "de" et comme substitut d'un complément précédé de "de".
Exemple dans notre cas : On discute de quelque chose. --> La chose dont on discute.
Autres exemples : Je te parle de ce type --> Ce type dont je te parle.
Tout dépend de la situation dont il voudras s'extraire (dans ce cas, dont est employé comme substitut d'un complément précédé de "de").